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Je pense

Je pense

A partir de "Martha Liebermann" par Anders Zorn via Wikimedia Commons

- Je pense, mon cher Treibel, dit madame Felgentreu qui, à quarante ans, avait déjà l'asthme et l'embonpoint d'une femme de soixante ans, je pense que nous resterons où nous sommes. Je ne suis pas pour les ascensions et puis je crois qu'il faut toujours se contenter de ce qu'on a.
- Quelle femme modeste, dit Corinne à Krola ; lequel répondit simplement par un chiffre, en ajoutant à voix basse : mais ce sont des Louis d'or.
- Eh bien donc, reprit Treibel, nous resterons dans la plaine. Pourquoi vouloir aspirer plus haut ? Il faut se contenter de ce que le destin a choisi de vous donner, ainsi que mon amie Felgentreu vient justement de le dire. En d'autres termes : "Jouis en paix de ce que tu possèdes". Mais, chers compagnons, que ferons-nous pour animer notre société ou, pour parler plus exactement et plus aimablement, que ferons-nous pour entretenir et prolonger l'animation de notre réunion ? Car parler de l'animer c'est dire qu'elle ne l'est pas en ce moment ; Dieu me garde d'avoir voulu prononcer ce blasphème. Les parties de campagne sont toujours gaies, n'est-ce pas Krola ?
En manière d'approbation, Krola sourit finement, ce qui pour les invités signifiait qu'il languissait en silence de voir arriver une bière Siechen ou une Wagner forte.