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La basilique de Sainte-Marie-Majeure

La basilique de Sainte-Marie-Majeure

La basilique de Sainte-Marie-Majeure

La Basilique de Sainte-Marie-Majeure par Rudolf von Alt via Wikimedia Commons

6 juillet 1828 - Cette église doit son origine à un miracle dans le genre de celui qui est arrivé à Migné en 1826.
A Migné, une croix immense a paru dans le ciel ; à Rome, dans la nuit du 4 au 5 août de l'an 352, le pape saint Libère et Jean Patricius, riche citoyen, eurent la même vision. Le lendemain, 5 août, une chute miraculeuse de neige couvrit précisément l'espace qui aujourd'hui est occupé par la basilique de Sainte-Marie-Majeure. A cause du miracle, on l'appela d'abord Sainte-Marie ad nives et Sainte-Marie-Libérienne, et enfin Sainte-Marie-Majeure, parce qu'elle est la plus grande des vingt-six églises consacrées dans Rome à la mère du Sauveur.
En 432, le pape saint Sixte III agrandit cette basilique, et lui donna la forme que l'on voit aujourd'hui. Plusieurs papes l'ont enrichie, et enfin Benoît XIV (1745) fit refaire la façade principale. (…) Benoît XIV (Lambertini) fit élever sa façade sur les dessins de Fuga.
Il y a deux ordres : le portique inférieur est ionique avec des frontons, l'ordre supérieur est corinthien et forme trois arcades. Nous sommes montés au portique supérieur pour voir la mosaïque vraiment chrétienne de Gaddo Gaddi ; au rez-de-chaussée à côté de la porte, on trouvera une mauvaise statue de Philippe IV, qui envoya de l'or pour orner cette église, qui est l'une des cinq patriarcales.
Au moyen de cet or, cette basilique a l'air d'un salon magnifique et pas du tout du lieu terrible, demeure du Tout-Puissant. Il est vrai que le lambris étale une magnificence vraiment royale ; ce fut l'emploi du premier or venu des Indes. Trente-six superbes colonnes ioniques de marbre blanc divisent cet immense salon en trois parties, dont celle du milieu est beaucoup plus élevée et plus éclairée que les autres. On croit que ces colonnes furent tirées du temple de Junon.