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Ce fut Joe Dillon

Ce fut Joe Dillon

Ce fut Joe Dillon

Buffalo Bill Wild West Show via Wikimedia Commons
Ce fut Joe Dillon qui nous fit découvrir le Wild West. Il avait une petite bibliothèque faite de vieux numéros de "The Union Jack, Pluck" et "The Half Penny Marvel". Chaque soir, l’école finie, nous nous retrouvions dans son jardin et organisions des batailles de Peaux Rouges. Lui et son jeune frère, le gros Léo le paresseux, défendaient le grenier et l’écurie, que nous essayions d’emporter d’assaut ; ou bien, on livrait une bataille rangée, sur l’herbe. Mais nous avions beau nous battre de notre mieux, nous ne l’emportions ni dans nos assauts, ni en terrain découvert, et toutes nos luttes se terminaient par une danse triomphale de Joe Dillon.
Ses parents allaient chaque matin à la messe de huit heures à Gardiner Street et l’atmosphère de paix qui émanait de Mme Dillon régnait dans le hall de la maison. Mais Joe combattait avec trop de violence, pour nous qui étions plus jeunes et plus timides. Il avait vraiment l’air d’une sorte de Peau Rouge lorsqu’il gambadait autour du jardin, un vieux couvre-théière sur la tête, tapant de son poing sur une boîte en fer-blanc et hurlant : « Ya ! Yaka,Yaka, Yaka ! ».
Aussi chacun fit montre d’incrédulité lorsqu’on raconta qu’il avait la vocation et qu’il voulait être prêtre. Et cependant c’était vrai.