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Entre Meeting du Mont Ventoux et Course de côte, une grimpée sur les chapeaux de roues

Entre Meeting du Mont Ventoux et Course de côte, une grimpée sur les chapeaux de roues

Livre Famille

Entre Meeting du Mont Ventoux et Course de côte, une grimpée sur les chapeaux de roues

Il n'y a pas que le Tour de France qui aime les grimpées. Les courses automobiles l'avaient devancées de plusieurs années, faisant écho à la frénésie des constructeurs de nouveaux modèles de voitures. Dès le début du 20e siècle, en 1904, le Meeting automobile du Mont Ventoux, prenant départ à Bédouin, se lance dans l'ascension de cette côte si redoutée. Citons par exemple le pilote automobile français Paul Bablot (1873/1932), grand spécialiste des courses de côte, qui remporte 3 fois en en 13 ans la compétition. Classement "vitesse" ou "touriste" en 1904, arrivée des side cars ou cyclecars en 1913, catégorie "Sport" et "Course" dès 1924, formule et grand tourisme dès les années 50, et finalement, pour boucler la boucle, l'entrée des prototypes en 1965. Des records de vitesse ? Bien sûr il y en a eu, mais aussi une grimpée de plus en plus rapide. Le record n'est pas détenu par la 2CV conduite par Pagnon, en compétition en 1957, qui verse dans un virage et repart sur ses 4 roues grâce à l'intervention de 4 ou 5 forts des Halles…Non, mais citons, par exemple, les 20´73'' et 63, 34 km/h de Bablot en 1921, ou bien les … 9'03'' et 142 km/h du pilote Jimmy Mieusset avec sa March 722. Sachant que le tout "premier vainqueur de la compétition couvrait seulement le premier tiers de l'épreuve en 1902 dans ce délai", on comprend que ce dernier record de vitesse se révèle tout simplement époustouflant ! Cette prouesse le fait d'ailleurs surnommer le roi du Ventoux.