Un peu d'histoire de Marseille

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Livre Famille

Equipe GlobeKid

Un peu d'histoire de Marseille

La légende raconte que la fondation de Marseille (Massalia pendant l'antiquité) remonte à l'arrivée de navigateurs grecs en 600 av J. -C. et l'idylle entre Protis, l'un des marins, et Gyptis, fille d'un chef local. Grâce à sa position stratégique sur le bassin méditerranéen, Marseille devient une cité prospère, tournée vers le commerce. L'expansion connaît de violentes coupures : au VIIIe siècle, Marseille est ravagée par Charles Martel, en 1348 la peste décime la moitié de la ville… Plus tard, Louis XIV, excédé par le zèle contestataire des Marseillais, occupe la ville et la désarme. C'est l'époque de l'installation des galères. La physionomie de la ville change considérablement, le paysage urbain s'embellit (ouverture du cours Belsunce, création de la Vieille Charité…).
C'est le début du grand essor commercial de Marseille qui devient port mondial. La peste puis la période révolutionnaire stoppent un temps cette croissance. Sous le second Empire et sous l'impulsion du développement de l'empire colonial, la ville prend un nouvel élan… Les infrastructures se modernisent (chemin de fer), les grands monuments fleurissent (gare Saint-Charles, Notre-Dame-de-la-Garde, palais Longchamp, la Major, rue Impériale devenue rue de la République). Marseille, carrefour du commerce international, devient la "porte de l'Orient".
L'image de la ville se ternit entre les deux grandes guerres. Occupée, en partie détruite, Marseille souffre énormément de la Seconde Guerre mondiale. Puis, l'indépendance progressive des colonies françaises met à mal l'économie marseillaise. Il faut attendre les grands travaux menés par Gaston Defferre entre 1953 et 1986 pour redynamiser la ville. Aujourd'hui, Marseille s'efforce de profiter de l'élan apporté par le projet Euroméditerranée et Marseille Provence 2013, Capitale européenne de la Culture mais sa situation économique est toujours très difficile, marquée par d'importantes inégalités, plus d'un quart de ses habitants vivant en dessous du seuil de pauvreté et plus de la moitié des foyers marseillais n'étant pas soumis à l'impôt sur le revenu.

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