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Finir avec Capri

Finir avec Capri

Livre Famille

Finir avec Capri

Nous avons gardé une jolie friandise pour la fin. Capri c'est comme si on regardait un bocal rempli d'une multitude de bonbons acidulés : bleu, rose, jaune… Pour atteindre le centre même il faut prendre le funiculaire d'où l'on a une vue splendide et qui passe par-dessus de petites terrasses privées où l'on adorerait prendre son petit déjeuner…
Arrivée en haut, nous n'avons croisé ni le fantôme de Clark Gable, ni son double actuel, et en prenant les petites ruelles de traverse, nous avons atterri au Belvedère Cannone. Tout au long des ruelles blanches, nous n'avons croisé que quelques chats et des déménageurs : un vrai savoir-faire quand tout se transporte à dos d'homme ou au mieux sur de petites camionnettes à trois roues. Au belvédère, la vue est géniale : sur la gauche les ilôts Faraglioni, trois pointes calcaires qui jaillissent de la mer à 109, 81 et 104 mètres de hauteur, dont l'une d'entre elles est creusée et laisse passer les bateaux. Un certain nombre de yachts sont ancrés dans la baie. On distingue les propriétaires qui se baignent, font bronzette ou vont prendre l'apéro à "Marina Piccola" sur la droite. L'endroit est sauvage et on se demande comment cette île a pu être autant urbanisée. Nous quittons l'endroit paradisiaque et solitaire pour nous replonger dans la foule de Capri à la recherche d'un bus qui nous mènera à Anacapri. Nous faisons un déjeuner somptueux à la Trattoria Il solitario : notre guide en parlait comme d'"une table familiale dont la carte n'a rien d'exceptionnel". La carte peut-être, mais la cuisine ! ! ! Extraordinaire. Laura choisit des linguini alle vongole, Daniel un plat de légumes et d'anchois marinés, Clément ses inévitables gnocchi et moi une pizza blanche (sans sauce tomate). Tout est délicieux, parfumé, fondant. Nos palais sont comblés. La liste des desserts attise ma curiosité : au sorbet au citron et au tiramisù habituels s'ajoutent quelques propositions qui sortent de l'ordinaire comme le Biscottino alla ricotta e pera. Une petite merveille de simplicité qui mérite qu'on s'y arrête : de la ricotta battu avec du sucre et mélangé à des morceaux de poires présentée entre deux sablés au beurre saupoudrés de sucre glace. Divin ! ! Réconciliée avec les desserts italiens, nous reprenons notre déambulation dans Anacapri. L'endroit est à peine moins touristique que Capri. On laisse faire le hasard qui nous conduit par des petites routes vers le Belvédère des moulins. On se retrouve en pleine campagne, on dépasse des maisons avec potagers, les clôtures sont envahies par des liserons mais ici ils sont de couleur violette. Le soleil tape bien sur la route en lacets mais les moulins se font désirer et nos mollets crient stop. Retour donc, avec quelques haltes pour se rafraîchir aux fontaines qui parsèment Anacapri. On reprend le bus pour descendre vers Capri (du monde), puis le funiculaire (encore plus de monde) pour descendre au port, et on s'affale à la terrasse d'un café pour siroter des granités dans l'attente du bateau. Epuisés mais heureux !

Les Faraglioni

Les Faraglioni