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Mais très chère amie

Mais très chère amie

A partir d'"Emilie Menzel" d'Adolf Friedrich Erdmann von Menzel via Wikimedia Commons

- Mais, très chère amie, je ne vous comprends pas. Vous me plongez véritablement dans la plus grande stupéfaction. Il n'est tout de même pas douteux qu'Hélène est une belle femme ; elle est, pardonnez-moi l'expression, tout spécialement appétissante…
Jenny riait.
- On en mangerait, si j'ose ainsi parler, poursuivait Schmidt ; elle a ce charme tout particulier et qu'on rencontre depuis toujours parmi les choses qui sont en contact permanent avec l'élément liquide.
Mais surtout une chose me paraît indubitable : Otto aime sa femme, pour ne pas dire qu'il en est amoureux. Et vous, chère amie, qui êtes la propre mère de cet Otto, vous vous insurgez contre ce bonheur et vous vous révoltez à la pensée de voir deux bonheurs semblables dans votre maison. Tous les hommes sont esclaves de la beauté féminine ; je l'ai été moi aussi et j'aurais même envie de dire que je le suis encore ; et si cette Hildegarde l'emporte encore sur sa sœur - ce qui ne me paraît nullement invraisemblable, car les fins de série sont toujours les plus beaux morceaux - je ne vois pas ce que vous pouvez avoir contre cette union. Léopold est un bon garçon, il manque peut-être un peu d'ardeur et de tempérament ; mais je suppose qu'il n'a rien contre l'idée d'épouser une très jolie femme. Très jolie et très riche avec cela.